Après
-Arraché du vide extirpé du néant,
-D’où l’amour se vide et mord à pleines dents.
-Affalé...affalé...
-Dans la tiédeur sous vide déjà je vous entends,
-Une lueur livide alimente mes tourments.
-Affolé...affolé...
-Par la douleur stupide et l’espoir finissant,
-Comme un passage à vide un après un avant.
-Laisser la roue tourner... laisser la roue tourner...
-Une peur stupide envahit mes sentiments.
-Une saveur acide assaisonne le présent,
-Qui fuit lentement, sûr et enivrant,
-En emportant, certitudes et serments,
-L’habitude, les boniments,
-L’inquiétude et les amants.
-Apparemment le vide aime les hurlements,
-Les âmes apatrides la lumière et le vent.
-Mes paupières brûlent et mon coeur se défend,
-Mes poumons hurlent et mon corps se tend,
-Hors de ma bulle, je suis toujours vivant.
-D’où l’amour se vide j’ai compté cent ans.
-Désormais lucide sur mon environnement,
-De désirs cupides et d’instants charmants,
-J’attends l’oeil humide, enlacé de blanc.
-Affalé...affalé...
-Dans la tiédeur sous vide déjà je vous entends,
-Une lueur livide alimente mes tourments.
-Affolé...affolé...
-Par la douleur stupide et l’espoir finissant,
-Comme un passage à vide un après un avant.